Dans les années 1960, l’architecte Jacques Felber avait construit sur cette parcelle sa propre maison familiale,
une construction avant-gardiste mais malheureusement inappropriée aux besoins des nouveaux propriétaires.
Emprunté avec l’idée de démolir la maison d’origine pour en construire une nouvelle, le projet travaille à réinterpréter
certains aspects architecturaux pour leur donner une continuité. Ainsi, l’implantation du nouveau bâtiment,
son orientation, ou encore son rythme structurel s’inspire fortement de la maison désormais disparue.
La nouvelle demeure s’établit sur deux larges niveaux horizontaux : un premier en forme de T abrite les espaces
de nuit et l’entrée qui répond à un espace de cour d’accueil ; un deuxième dans l’alignement du second, dédié
aux espaces de jour, constitue un « piano nobile » doté d’une vue imprenable sur le panorama lémanique.
Côté sud, le traitement de la façade en blanc souligne la pureté des volumes et l’influence moderniste. Côté nord,
sur la façade d’entrée, de grandes jalousies noires marquent l’horizontalité de la façade et protègent l’intimité
des habitants.